Les chutes du Niagara…

… ou le point de vue canadien sur cette histoire d’eau.

Jeudi soir, mes parents sont venus manger à la maison pour préparer la visite d’aujourd’hui. J’en ai profité pour rattraper ma maladresse de l’aéroport en les photographiant dans notre canapé de Toronto (ce n’est tout de même pas tous les jours qu’il accueille le postérieur de mes augustes géniteurs).

Le périple de la journée nous entraine jusqu’à Niagara Falls (prononcer naïe-gra faul-se) sur la rive opposée à Toronto et à peine à 1H30 de route de la ville. Ces chutes sont situées sur le fleuve qui permet au lac Erié, au Sud, de s’écouler dans le lac Ontario, au Nord. Nous les avons découvertes d’un point de vue original : par le haut, en suivant le cour de l’eau le long de la rive canadienne. Le soleil n’était pas avec nous 😦

D’habitude, les chutes s’admirent plutôt d’en bas, affublé d’un poncho bleu donnant l’air d’un Schtroumpf, entassé par dizaines dans une embarcation et trempé jusqu’à la moelle par tous ces mètres-cubes d’eau qui se déversent. Le touriste est un être bien étrange… (nous on habite ici maintenant, on échappe à cette allégation !).

L’envers du décor, quelques mètres en contre-bas des chutes, vient tempérer la vision idylique que l’on se fait de ce paysage naturel : les hôtels prestigieux, les embarcadères et le pont reliant la rive U.S. à la rive canadienne.

Ah oui, j’allais oublier : des lecteurs assidus (merci à eux) nous ont fait très justement remarquer qu’on n’apparaissait pas (du tout) sur les photos. Alors hop, ni une ni deux, voici un plan en vertigineuse contre-plongée (Magali vaquait studieusement à ses recherches au labo aujourd’hui).