Et non, on ne nous tient plus ! A peine sortis de ZEU “comédie musicale du moment”, nous revoilà de sortie ! Il faut dire qu’Annie et Anne-Marie nous avaient chaudement recommandé le spectacle, et nous, faut pas nous le dire deux fois …
Et effectivement, le cirque Eloize (prononcer “élouaze”), c’est drôlement bien. C’est une compagnie de Montréal (mais honnêtement, vu la “distribution”, faut le savoir parce que les gars viennent vraiment du monde entier). Le metteur en scène est un certain M. Daniele Finzi Pasca, que bien entendu ni Jérôme ni moi ne connaissions avant, mais que nous vénérons plutôt désormais. Nous on a vu le spectacle “Nomade : La nuit le ciel est plus grand”, et c’est beau, très impressionnant et aussi très beau. Je vous ai dit que c’était très beau, aussi ?
Alors comme son nom l’indique, le cirque Eloize c’est du cirque. Et on n’est pas volé sur la marchandise. Sur scène se succèdent des accrobates extrêmement balèzes, que ce soit aux barres russes, aux cercles, en contorsion (numéro rigolo de la fille qui fait sa toilette, elle se complique pas mal la vie pour se laver le dessous des pieds…), aux cordes, au trapèze fixe ou volant (petite _ mais costaude _ francophone qui bruite et commente son numéro elle-même en direct, très amusant et attendrissant), sur monocycle, j’en passe et des meilleures … On a adoré le gros tas de muscles qui grimpe une barre verticale, la descend la tête la première, comme si c’était super fastoche (z’avez déjà essayé de grimper une barre lisse, vous? Et de la descendre la tête la première sans les mains en vous arrêtant avec les cuisses et pas avec les dents ?), et les jongleurs (une cinquantaine de quilles qui s’échangent dans tous les sens entre une demi-douzaine de jongleurs). Et notre moment préféré de chez préféré question adrénaline c’est quand toute la troupe se retrouve pour les accrobaties “a main nues”: ils se balancent en l’air, font une cinquantaine de pirouettes et retombent hop, comme si de rien… Y sont fort, tous.
Mais surtout le cirque Eloize, c’est de la poésie vivante. Les acrobaties sont mises en valeur par des décors incitant au rêve, complémentés par des éclairages judicieux, et équilibrés par l’intervention de personnages surréalistes, ou loufoques, ou par des danseurs …
Et enfin, le cirque Eloize, c’est la musique. A la fois simple et éloquente, tantôt fier tango argentin, tantôt douce ambiance touareg, tantôt extravagante joie tzigane, le tout interprêté non seulement par des musiciens mais aussi par toute la troupe (“allez, ceux qui ne font rien, là, au fond, amenez-vous, on va vous occupper, on ne vous paie pas pour glander, non mais”).
Juste, si je peux me permettre, je dirais que bon, normalement, au cirque, y’a des clowns. Là, y’a aussi des clowns, mais comment dire… Il leur manque comme qui dirait la dimension, comique, comme qui dirait…
Bon, de toute façon, vous, là-bas, ça vous fait une belle jambe je suppose qu’on ait vu le cirque Eloize, hein ? Je comprends. Mais justement, leur nouveau spectacle “Rain : comme une pluie dans tes yeux” est en ce moment et jusqu’au 21 mai à Paris au Trianon. Si, si … Alors, si j’étais vous, ben j’irai, hop ! comme ça, là.
Et euh… Vous ne pourriez-pas les convaincre 1/de rester a Paris jusqu’a fin septembre 2/de passer faire de la pluie en Angleterre?
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…Alors, là, hop, ça sera bientôt fait !
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