Dégadézo Gonzalès

Le lendemain d’un bel orage, en profitant du dimanche pour organiser le sous-sol, Magali s’est rendue compte que la moquette côté jardin était trempée. On retourne un coin de moquette, la couche de mousse était trempée aussi. On retourne un coin de mousse, le béton était imbibé.

Le tout sous l’oeil narquois de Mademoiselle Cherral.

Suivant le principe Nord-Américain de la maison en bois dans la maison en dur, il y a de l’espace entre les murs de platres et les murs de briques. Fort heureusement pour nous, les précédents propriétaires n’ont pas comblé ce vide d’isolant qui aurait retenu l’eau et fait pourrir le bois supportant les murs de platres. En pulsant de l’air chaud dans le vide nous avons réussi à assêcher nos murs.

Les coupables de ce dégât des eaux sont plusieurs:

• le sol en dessous de la terrasse penche vers la maison, dirigeant les eaux de pluie contre le mur au lieu de les évacuer vers le jardin (corrigé après une journée de labeur accroupi sous la terrasse)
• la descente de goutière est fendue en plusieurs endroit et asperge le mur (envelopée dans une bache plastique en attendant que des ouvriers viennent nous changer les goutières)
• le mortier entre les briques est fendu ou manquant en plein d’endroits (bouché à la va-vite avec du mortier à prise rapide le long de la descente de la goutière en attendant de refaire plus proprement tout le mur)

Bon on se dit qu’on enchaine toutes les galères dès le début, comme ça c’est fait et on aura la paix ensuite… on y croit bien fort.