Alors voila, pour une raison qui m’echappe j’ai la reputation d’aimer le chocolat. Et les vaches. Et le chocolat.
Pour Noel, mon Namoureux a moi que j’ai, qui me connait si bien, m’a offert un excellent cadeau:
Il s’agit d’un atelier d’une heure et demie avec un maitre chocolatier (oh le beau metier), ou l’on apprend, en theorie et en pratique, a travailler le chocolat pour en faire des bouchees, des moelleux, des glacages… Tentant, hein? Et la meilleure partie du cadeau, c’est que le Namoureux en question est venu a l’atelier avec moi.
L’atelier eut lieu pres de chez nous, dans un ancien temple Boudhiste reconverti en centre communautaire: immenses salles en bois apparent, sons etouffes, beaucoup de lumiere naturelle… et bien sur une bonne odeur de chocolat fondu des les premiers pas dans le batiment. Immediatement, mon cerveau a laisse les commandes a mon estomac, et j’ai laisse trainer mes doigts sur toutes les gouttes de chocolat fondu, sur les cuillieres de touillage sales et autres ustensiles, avant meme que le cours n’ait commence. Quel ne fut pas mon etonnement de constater que j’etais la seule a ne pas resister a tout ce chocolat? Tout autour de moi les commentaires qui fusaient etaient sur le ton de “oh mon dieu, je ne pourrais jamais manger tout cela!” “oh mon estomac va etre tres, tres malade demain si je finis cet echantillon!”. Et alors? Vous veniez vraiment a un atelier de chocolat pour faire regime? Pfff…
Bref, en tout cas, pour moi, ce furent 90 minutes de bonheur pur: une heure et demie a me tartiner de chocolat de l’oesophage jusqu’aux coudes, encouragee par le prof, heureux de voir quelqu’un apprecier les bonnes choses (moelleux, copeaux, sauce chocolat blanc, ganache solide, couverture, glacage), a ecouter parler de chocolat des Azteques jusqu’a nos jours, a faire fondre des pastilles de chocolat dans de la creme boullie, a travailler le chocolat pour n’y laisser que les cristaux de beurre de chocolat (etape tres importante pour faire des bonbons et bouchees!), a confectionner des bouchees, a les decorer, a demouler des bonbons, a decorer des moelleux… Raaahhh… Felicite supreme!
Jerome a reussi in-extremis a sauver quelques produits de notre art avant que je ne les engloutisse:
Pas mal, non?