Le bras casse

et le platre rose.

Comme beaucoup de gens nous l’ont dit : entre les grimpades et les glissades, ce n’etait qu’une question de temps avant que cela n’arrive… Du coup, on etait presue decu que cela se produise aussi betement, en trebuchant dans la cour.

Neanmoins, la methode s’avere efficace: fracture legerement deplacee du poignet. Deplacee, donc direction l’hopital pour enfants. Au debut, Augustin est assez excite a l’idee d’avoir un platre…

Il pose plein de questions, est tres content de voir son squelette sur les radios… jusqu’a ce qu’on lui explique qu’il faut redresser la fracture. Malgre l’insistance de l’equipe soignante qu’il ne sentira rien, l’angoisse monte un peu. En plus, au cas ou les sedatifs par ne nez (une nouvelle methode pour les enfants) ne soient pas suffisants, il faut poser une perfusion. Du coup, il n’a plus de mains libres… alors le temps parait bien long. Pour nous distraire, Maman Castr improvise avec l’echarpe des coiffures, un defile…

Finalement, le grand moment est arrive: les sedatifs font effet (Augustin agit comme si il etait completement beurre), la fracture est redressee, le platre est pose et oh joie! Il est rose!

Le sourire revient.

Le probleme, c’est qu’avec le bras immobilise, la douleur disparait. Du cup, difficile d’etre raisonnable! On surprend Augustin a se pendre par les bras, a faire du velo… Heureusement le medecin, lors de la premiere visite, remet les pendules a l’heure. Et Augustin devient plus sage. Au final, le platre ne sera reste que quatre semaines. Augustin a bien compris la lecon: les platres, c’est pas rigolo.